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La violence à l'école EPA a organisé en mai 1997, à Amsterdam, un séminaire sur le thème: "Lutter contre la violence à l'école pour combattre l'échec scolaire" Conclusions et recommandatios Le dénominateur commun à toutes les interventions est que la violence est présente dans toutes les écoles, que ce fait soit reconnu ou pas. Les recherches menées dans ce domaine tendent à montrer qu'un enfant sur cinq est victime de la violence à l'école. Nous pensons que le phénomène de la violence à l'école empêche les enfants, les étudiants, de s'épanouir totalement. De nombreuses victimes souffrent en silence. Nous pensons que les principes énoncés dans la Convention pour les Droits des Enfants des Nations Unies devraient être à la base de toute politique visant à réduire la violence à l'école. Chaque enfant a le droit de recevoir une éducation dans un environnement où il se sent en sécurité. Le célèbre Albert Einstein a dit : " Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire ". L'EPA partage cette opinion et pense qu'il est nécessaire de s'assurer que tout le monde comprenne les conséquences de l'inaction. L'EPA pense qu'il est nécessaire de permettre la prise de conscience de l'incidence de la violence au sein de la communauté scolaire et autour de celle-ci. Après tout, nous savons que des enfants heureux étudient avec succès. Il nous incombe de veiller à ce que nos enfants soient heureux. L'EPA propose donc qu'au sein de la famille les Parents : fassent preuve d'un même respect pour tous les membres de la famille ; encouragent la tolérance vis-à-vis de la différence ; mettent en valeur le caractère unique de l'individu ; soient sensibles aux besoins des autres ; traitent les enfants comme des partenaires dans leur évolution ; écoutent les enfants ; reconnaissent que la violence à l'école, sous toutes ses formes, est un problème sérieux ; n'abusent jamais de leur position de force envers les enfants.
L'EPA ne sait pas combien d'enfants et d'étudiants n'ont pas la possibilité de s'épanouir totalement en raison de la violence à l'école. Le nombre d'étudiants en rupture scolaire est en augmentation. Des Conseils d'Elèves ou d'Etudiants devraient être institués dans toutes les écoles d'Europe afin que les étudiants puissent exprimer leurs sentiments, leurs soucis et leurs préoccupations. Lorsque des Conseils d'Ecoles existent, les étudiants devraient aussi avoir la possibilité d'être représentés et d'exprimer leurs préoccupations en leur sein. Toutes les écoles devraient promouvoir un réel partenariat entre les enseignants, les parents, les étudiants et les autres groupes de la communauté collaborant avec les écoles. L'EPA va publier un dépliant ou une série de dépliants qui proposent une information utile aux parents pour déceler les cas de violence à l'école et les prendre en charge. L'EPA encourage toutes les écoles à améliorer le milieu scolaire afin de fournir une gamme d'activités ludiques pour stimuler les expériences de jeu positives. L'EPA préconise que tous les enseignants reçoivent une formation initiale et continue portant sur la détection et la gestion de cas de violence. L'EPA recommande que toutes les écoles développent un programme visant à s'assurer que tout est fait pour réduire la violence à l'école. Il est important que la même considération soit accordée au " persécuteur " et à la " victime " si l'on veut agir avec efficacité. Il faudrait donner aux enseignants et aux parents une formation continue approfondie afin de développer une approche basée sur la coopération dans la lutte contre la violence à l'école. Nous recommandons le développement d'outils permettant d'émettre un diagnostic afin d'aider les écoles à réduire l'impact de la violence. Le " PEST TEST " actuellement mis au point par les quatre associations néerlandaises est accueilli favorablement en tant qu'outil utile dans la gestion de la violence à l'école. L'EPA pense qu'Internet devrait être employé pour diffuser les résultats de son travail sur la violence à l'école. Les organisations de parents ou les groupements proches des parents devraient stimuler un débat aux niveaux national et international pour encourager les gouvernements à inclure ce problème dans leur programme politique. L'EPA devrait coordonner cette activité et mener une campagne permanente contre la violence à l'école pour être sûr que cela reste un problème prioritaire. Pour faciliter cela, nous recommandons qu'un Groupe de Travail soit créé pour observer les activités menées dans tous les pays européens et en faire rapport tous les six mois. L'EPA souhaite recevoir le soutien du Ministre néerlandais de l'Education et lui demande d'inclure dans les conclusions de sa Présidence une recommandation au Conseil des Ministres pour que ceux-ci agissent dans chacun de leur pays afin de contrecarrer les effets de la violence à l'école, étant donné que celle-ci est une des causes de l'échec scolaire. |
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